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SII

Comment j’ai apprivoisé mon syndrôme de l’intestin irritable (partie 1)

Syndrôme du côlon irritable. De l’intestin irritable. De l’intestin sensible. Colopathie fonctionnelle. Plusieurs petits surnoms à une même maladie dont on se passerait bien.

En plus, c’est franchement pas glorieux de dire à quelqu’un que t’as le côlon irritable… Je n’ai pas trop honte d’en parler, mais j’en parle souvent en chuchotant et j’utilise plutôt le terme de “colopathie fonctionnelle” pour que je ne perde pas 20 points de charisme dans l’oeil de mon interlocuteur.

Qu’est-ce c’est exactement ?

C’est une maladie assez mal connue et pourtant assez répandue qui touche donc l’intestin et le côlon de manière totalement injuste et aléatoire.

C’est comme si c’était la guerre nucléaire dans ton ventre : un petit coup de douleurs, un petit coup de flatulences, une bombe dans les toilettes, ou carrément l’embargo, et ce, par crises, ou en permanence.

Comment sait-on qu’on a l’intestin irritable ?

Si tu as régulièrement des ballonnements, des douleurs abdominales, que tu es tantôt constipé, tantôt tu refais la peinture des toilettes, si tu n’arrives plus à savoir quoi manger pour ne pas vexer ton intérieur, que tu dois courir aux toilettes à la moindre contrariété ou au moindre stress, ou encore que tu dois faire attention au froid/chaud sur ton ventre et à ne pas porter de vêtements serrés à la taille (bybye les collants), alors tu as probablement un côlon irritable. Néanmoins, une visite chez ton gastro préféré pour en avoir la certitude te le confirmera.

C’est grave, docteur ?

Apriori, non, même si ton corps a l’air d’être très selec à l’entrée avec des videurs plutôt expéditifs et que tu as l’impression que tu vas crever de dénutrition ou d’une perforation très prochainement.

Aujourd’hui, on ne sait pas ni d’où ça vient, ni comment le guérir, mais on a quelques idées, venant de médecins ou de colopathes, qui valent le détour.

La petite histoire de mon intestin irritable

Depuis que je suis gamine, je dirais 11 ans, j’ai des douleurs tous les fucking matins avec détour aux toilettes (vous allez voir que ce terme de toilettes reviendra très souvent dans vos discussions). Une fois partie du nid, et alors habitant un ridicule 9 m2 avec 1 toilette pour 11 chambres, me vient une envie urgente que je ne pouvais assouvir dans cet unique toilette (ouvert en haut et en bas, oui oui, le confort absolu). Je décide alors de traverser la ville pour aller chez une amie. Amie qui me dit “tu as conscience que ce n’est absolument pas normal de traverser une ville pour aller aux toilettes ?”. Je me suis alors rendue compte que ce que je vivais depuis déjà presque 10 ans ne m’avait pas effleuré l’idée que c’était anormal puisque ça faisait partie intégrante de mon quotidien. J’ai alors consulté un homéopathe, suivi un traitement de six mois avant de partir en voyage pour une année sabbatique durant laquelle, miracle ! ce ventre ne m’a pas embêtée ! Le traitement avait fonctionné.

Quand je suis revenue en France, c’est revenu un petit peu mais c’est vraiment en 2014, que j’ai eu une énorme crise de 4 mois suite au déclenchement de la maladie de mon petit frère (celle-ci beaucoup plus grave, que vous pouvez suivre ici > www.huntington52.com).

A ce moment-là, ma tension est tombée à 8, j’étais livide, je n’arrivais plus à savoir quoi manger, j’allais aux toilettes des heures durant, je me suis même demandé si je ne me tapais pas un truc bien grave du genre cancer.

J’ai vu plusieurs médecins, un gastro qui m’a diagnostiqué cette maladie, un ostéo qui m’a bougé un peu le bordel là-dedans et ça m’a fait du bien, et enfin LA rencontre ultime, avec LE maître qui a changé ma vie, en février 2016.

L’article est finalement plus long que ce que j’avais imaginé, je vous invite donc très bientôt à lire la suite, car j’ai encore plein de choses à vous dire !

Rendez-vous la semaine prochaine pour la suite !

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