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La naturopathie, ce coupable de bonne santé

La naturopathie, ça vous dit quelque chose ?

Les détracteurs, y compris les médecins, l’accusent souvent injustement sans s’y intéresser. Peut-être en faites-vous partie ?

Chef d’accusation numéro 1 : prétention de soigner uniquement par les plantes

Non coupable. “Naturopathie”, ce n’est pas “phytologie”.

La naturo, c’est un ensemble de disciplines qui inclut la phyto, mais pas seulement. Vulgairement, quand on parle de naturopathie, on parle surtout des bienfaits de l’aliment pour le corps, pour rester en bonne santé, pas forcément pour se soigner, plutôt pour retrouver un équilibre santé.

On parle de rééquilibrage alimentaire, comme la diététique.

En naturo, on peut donc s’intéresser à l’alimentation, à la psychologie, à l’hygiène de vie, à l’actinologie, la chirologie, la phytologie, la réflexologie etc.

La naturo s’intéresse à la santé holistique, ce qui veut dire qu’elle considère la personne comme un tout, émotionnel, physique et psychologique.

Les organes communiquent entre eux, le cerveau et le corps s’envoient des signaux d’alarme, provoquent des symptômes, évacuent les toxines de façon très organisée, comme une petite usine. C’est pourquoi parfois, en cherchant l’origine d’un problème, on a la surprise de voir qu’elle provient d’un autre organe qui sature et redirige ses toxines vers celui pour lequel on a un symptôme. Je vous parlerai bientôt des organes qui évacuent les toxines, les émonctoires.

Typiquement dans notre cas, le microbiote détermine notre santé mentale et inversement (vous pourrez en savoir davantage en lisant “Le Charme discret de l’intestin”). La sérotonine, hormone responsable des humeurs et associé à l’état de bonheur, est produite à 95% dans l’intestin.

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Chef d’accusation numéro 2 : désir de remplacer la médecine

Non coupable. La naturopathie utilise un maximum de disciplines naturelles, grâce auxquelles on peut retrouver un état de santé sans avoir recours aux produits pharmaceutiques. Dans certains cas, ce n’est pas suffisant.

La chimie d’un médicament, comme chacun sait, peut donner lieu à des effets secondaires indésirables, plus ou moins grave, qui mine de rien, perturbent l’organisme qui doit ensuite nettoyer ces substances.

La science de l’alimentation porte le doux nom de bromatologie, et c’est plus volontiers en prévention que l’on s’intéresse à ce que l’on a dans l’assiette. En d’autres termes, la médecine pourrait s’intéresser à la bromatologie avant même de penser médicaments. C’est en rééquilibrant les apports nutritionnels que l’on peut parvenir à régler certains problèmes de santé. Et vous n’imaginez pas le pouvoir de ces aliments !

Chef d’accusation numéro 3 : charlatanisme

Comme dans tout métier, y compris la médecine, on peut tomber sur des escrocs, il y a des cons partout.

Néanmoins, ce petit préjugé à l’égard de la naturopathie est infondé et voici pourquoi : en France, nous avons appris à aller voir un médecin quand nous avons un problème de santé, à se faire prescrire un médicament (ou non), à prendre un médicament pour avoir un effet immédiat sur sa douleur ou son souci de santé.

Or la naturopathie, je le répète, c’est un investissement pour un retour à un état de santé. Pas une pilule magique pour avoir un résultat immédiat #sorrynotsorry.

C’est en rééquilibrant votre alimentation, adaptant votre hygiène de vie, et prenant soin de vos émotions, que vous y parviendrez.

L’excuse du “ça ne marche pas” ne fonctionne pas. Il faut du temps, de l’investissement de soi, et la bonne discipline aussi. Pas seulement en naturo d’ailleurs.

Chef d’accusation numéro 4 : sous-estimation des pouvoirs de notre corps et de la nature

Coupable. Il existe autour de nous, dans la nature, les remèdes pour soigner nos maladies (hors maladies sociétales créées par l’homme), la nature est bien faite.

On n’a pas assez conscience des bienfaits et des pouvoirs des aliments, des plantes, de l’eau, du soleil, de la nature sur notre santé.

On se “rabat” trop souvent sur des médecines “alternatives” faute de réponses et de solutions dans l’univers de la médecine occidentale. Pourtant, elles fonctionnent en parallèle, parfois en prévention, parfois en complémentarité.

A mon humble avis, on devrait avoir une matière “bromatologie” à l’école depuis le plus jeune âge, pour apprendre à maintenir soi-même son état de santé.

J’ai appris que traditionnellement, en Chine, les patients vont voir leur médecin et le payent s’ils sont en bonne santé, et ne le payent pas s’ils sont malades.

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